Voyageur dans l'âme
1. L’AMOUR
Je me sens seul ce soir,
Dans ce grand lit froid.
J’attends que mes rêves et mes passions,
Remplissent mon cœur de bonheur et de compassion.
Mais un jour viendra où je pourrai de nouveau sourire,
Et tous mes espoirs deviendront vie.
Tu te rapprocheras de moi,
Et on s’envolera loin d’ici, là-bas.
Je te prendrai par la main,
Tu m’écouteras.
Je te dirai mes sentiments les plus coquins,
Tu me souriras.
Enfin nous serons heureux,
Personne ne pourra plus nous séparer.
Ce ne sera plus un simple jeu,
Puisqu’il s’agira de nous aimer.
Olivier R.
Ecrit il y a longtemps
Publié le 11/12/17
2. L’ABIME DE SILENCE
Comme cette nuit étoilée,
Dans le lointain de l’univers.
Dans coup d’éclat je l’ai brisée,
Déchirant la nuit entière.
Comme ce croissant de lune,
Que l’on accroche sur un mur.
Moi je décroche le soleil,
Et m’envole vers le ciel.
Sur cet anneau de Saturne,
Et ces milliers de particules.
Moi je fais le funambule,
Et plus jamais ne bascule.
Si un jour on me propose,
De monter voir tout là-haut.
J’aimerais que l’on me montre,
Ou se trouve la vérité,
Celle qui déchire notre monde,
Celle qui cache l’éternité.
Elle se trouve là-haut,
Entre Neptune et Pluton.
C’est pour cela que j’y vais,
Rien ne pourra m’en empêcher.
Entre Terre en Lune,
Entre blanc et noir,
Entre soleil et Neptune,
Matin et soir.
Aucune particule,
De ce trou noir,
Ne basculent,
Dans le désespoir.
Alors si je meurs, je veux que l’on m’enterre,
Dans le noir le plus profond.
Je ne veux pas de cimetière,
Je préfère l’horizon.
M’éloigner de cette terre,
Et respirer le grand fond.
De cette nuit étrangère,
Où l’éternel cache la raison.
Ne plus jamais se réveiller,
Vivre ses plus beaux rêves.
Où le rêve devient réalité
Et les étoiles deviennent éternelles.
Je traverserai le Soleil,
Je marcherai sur la Lune.
Je serai le plus fidèle,
De ce paradis nocturne.
Je deviendrai une étoile filante,
Qui jamais ne s’arrêtera,
Pénétrant le septième sens,
Du plus beau de beau de son éclat.
Enfin je découvrirai,
Les lois du paradis.
Jamais je ne me perdrai,
Dans ce noir infini.
Ici, plus rien ne m’appartient,
Mais en même temps, tout est à moi.
Il n’y a plus de lendemain,
Et je me sens enfin chez moi.
Olivier R.
Ecrit il y a 30 ans
Publié le 14/12/2017
3. NUIT D'HOTEL
Je vais te raconter l’histoire,
D’un weekend pas comme les autres.
D’une histoire d’amour pas comme les autres,
D’une histoire d’amour, c’est mon histoire.
Ca fait à peine un mois qu’on se connaît,
Elle plus que cela, elle me plait.
Dans un hôtel je l’ai emmené,
Chez elle, elle ne voulait rentrer.
Je le regarde attentivement de mes yeux rêveurs,
Mon cœur s’emballe à chaque fois qu’elle me sourit.
Peu à peu disparait la peur,
Laissant place à une envie incontrôlable qui m’envahit.
Nous prenons une dernière fois le grand air,
Sur la terrasse de l’hôtel.
Avant de se retrouver seuls dans cette chambre inconnue,
Qui sera complice de notre nuit venue.
Elle s’offre à moi comme je m’offre à elle,
La peur revient en moi, le doute s’installe.
Je ne veux pas la décevoir, mais je suis vulnérable,
Un sentiment de blocage m’interpelle.
Face à ce corps inconnu
Qui ne demande qu’à s’embraser,
Sous des caresses soutenues
Je ne peux m’en échapper.
Mes mains tremblent,
Je me sens un peu perdu.
Mais il me semble,
Qu’elle aussi est tendue.
Des ondes nouvelles, inconnues,
Soulève les draps et pénètrent mon corps nu.
Le mot est peut-être mal choisi,
Il peut choquer mais vraiment, elle m’excite !
Les mots ne peuvent remplacer des émotions,
Ce mot en est la raison.
Mais très vite je me reprends,
Et lui parle timidement.
Dans l’oreille qu’elle me tend furtivement,
Elle rigole et l’atmosphère se détend.
Nous nous couchons sur le sol près de la fenêtre,
J’ouvre les rideaux, la lumière de la rue nous éclaire.
Une liberté immense s’empare de moi,
Un sentiment de bien-être,
L’impression de voler même au-dessus des rêves,
Ou je ne vois plus qu’elle et moi.
En fermant les yeux, droit devant,
On aperçoit deux bateaux dans une crique.
Se laissant bercer par les vagues et par le vent,
La mer est d’un bleu électrique,
On entend le bruit des mâts,
A travers cette nuit calme….
Le même rêve, la même sensation traversait notre pensée,
Que ce moment puissent durer une éternité.
Que cet instant de bonheur,
Reste à jamais gravé dans nos cœurs.
Olivier R.
Ecrit il y a 28 ans
Publié le 4 janvier 2018
4. PAPA
Il se voyait dans le miroir,
Le spectateur du premier mois.
Je lui disais regarde c’est toi,
Mais il ne me comprenait pas.
Je découvris un p’tit bonhomme,
Pas plus grand que trois pommes.
Qui me faisait de beaux sourires,
Qui me faisait des tas de signes.
Petit, tu as déjà 2 mois,
Tu ne me comprends pas.
Mais il y a en moi,
La joie d’être papa.
Quand tu seras un homme,
Tu te souviendras peut-être.
Que le jour où je t’ai vu naître,
Je suis tombé dans les pommes.
Deux heures après tu criais dans mes bras,
Je venais d’être papa.
Le jour où tu connaitras cela,
Le bonheur que tu éprouveras.
Sera j’espère aussi fort que le mien,
Quand je t’ai pris par la main,
Pour la première fois,
Que je devenais papa.
Olivier R.
Ecrit il y a environ 25 ans
Publié le 06 février 2018
4. D’AMOUR OU D’AMITIE
Prendre un sentiment par la main,
Et lui laisser faire son chemin.
Qu’il soit d’amour ou d’amitié,
Demain, il nous aura peut-être quitté.
Un sentiment que je ressens,
Fait vibrer mon cœur.
Fait tourner ma tête et, je le sens,
Fait oublier la peur.
Mais la peur me frappe,
Quand les sentiments me rattrapent.
Et ne me font pas oublier,
Que le temps peut tout gâcher.
Prendre le temps dans ses mains,
Et l’arrêter en chemin.
Parler d’amour ou d’amitié,
Le sentiment deviendra éternité.
Prendre une femme par la main,
Et faire ensemble un bout de chemin.
Que vous lui parliez d’amour ou d’amitié,
Demain, elle vous aura peut-être quitté.
Prendre une femme dans ses bras,
Et se demander pourquoi.
La serrer contre son cœur,
Et oublier la peur.
Mais la peur me frappe,
Quand les sentiments me rattrapent
Et ne me font pas oublier,
Qu’on peut vite tout gâcher
Prendre son cœur en otage,
Donner son amour en partage.
Et partager son amitié,
Les sentiments deviendront éternité.
Olivier R.
Ecrit il y a 28 ans
Publié le 06 février 2018